Le conseiller économique du FMI, Maurice Obstfeld, qui a remplacé Olivier Blanchard, a revu en baisse les prévisions de janvier. (© IMF)
Péchant fréquemment par excès d’optimisme en début d’année, le Fonds monétaire international (FMI) a, dans sa mouture du printemps, révisé en baisse ses projections. L’organisme anticipe désormais une croissance mondiale de 3,2% en 2016, puis de 3,5% en 2017 (au lieu de 3,4% et 3,6%), en légère accélération par rapport au rythme déjà modeste de 2015 (+3,1%).
Il faut dire que quatre mois mouvementés se sont écoulés, marqués, comme le résume le conseiller économique du FMI Maurice Obstfeld, «par un nouvel épisode de volatilité sur les marchés mondiaux, un ralentissement de la croissance dans les pays avancés et la persistance de vents contraires dans les pays émergents».
Les deux blocs (avancé et émergent) subissent d’ailleurs une même révision en baisse de 0,2 point pour 2016. Mais le premier est touché bien plus uniformément : le FMI est à la fois plus sombre sur les États-Unis, le Royaume-Uni, la zone euro et surtout le Japon, où il n’écarte pas une rechute en récession l’an prochain.
Dans le monde émergent, le tableau est extrêmement contrasté. Fait notable, le FMI se montre plus optimiste sur la Chine, attendant une hausse du PIB de 6,5% en 2016 (+0,2 point par rapport aux projections de janvier). Il met en avant la résilience de la demande intérieure, en particulier de la consommation, et la croissance «robuste» des services qui a, ces derniers mois, compensé la
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